Disque dur et partitionnement |
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Sommaire
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Un
disque dur constitue la partie de l'ordinateur qui sert au stockage permanent de
données.
Le
disque dur comporte les éléments suivants : plusieurs disques rigides appelés
plateaux, un axe sur lequel ces disques sont montés et tournent ; des têtes de
lecture/écriture, au moins une pour chaque côté de chacun des disques, ainsi
que des composants électroniques intégrés qui permettent à l'ordinateur de déplacer
les têtes de lecture/écriture, et par conséquent d'écrire et de lire à
partir des disques.
Les
plateaux sont généralement en métal et revêtus des deux côtés d'une mince
couche d'oxyde de fer, ce matériau ayant de fortes propriétés magnétiques.
Comment les données sont-elles stockées et récupérées ?
Les
plateaux du disque dur sont fixés sur l'axe central qui les fait tourner à la
même vitesse. Un bras, au moins, sur lequel une tête de lecture/écriture est
fixée, est monté au-dessus et au-dessous de chaque plateau. Chaque bras s'étend
sur toute la surface du disque et peut se déplacer vers l'avant et l'arrière,
du milieu vers le bord extérieur, de manière à ce que la tête de lecture/écriture
puisse être positionnée n'importe où sur le plateau.
Figure 1
Les
ordinateurs enregistrent des données sur un disque dur en tant que série de
bits. Un bit est stocké en tant que charge magnétique (positive ou négative)
sur le revêtement d'oxyde de fer du plateau de disque.
Lorsque
l'ordinateur veut enregistrer des données, celles-ci sont envoyées au disque
dur sous forme de série de bits. Au fur et à mesure que le disque dur reçoit
les bits, il utilise les têtes de lecture/écriture pour effectuer un
enregistrement magnétique, ou " écrire " les données sur l'un des
disques.
Quand
l'ordinateur réclame les données enregistrées, les plateaux tournent et les têtes
de lecture/écriture se déplacent sur eux de l'avant vers l'arrière et vice
versa. Ceci permet l'accès aléatoire aux données (plutôt que de demander un
accès séquentiel, comme sur une bande magnétique). Les têtes de lecture/écriture
lisent les données en déterminant le champ magnétique de chaque bit, positif
ou négatif. Comme les disques durs ont la capacité d'accès aléatoire, ils
peuvent accéder à n'importe quelles données en l'espace de quelques millionièmes
de seconde.
Qu'entend-on par formatage de disque ?
Étant
donné que le plus petit disque dur peut stocker des millions de bits, il doit y
avoir un moyen de l'organiser pour faciliter la recherche d'une séquence
particulière de bits. Cette forme d'organisation, qui est appelée formatage,
prépare le disque dur de manière à ce que des fichiers puissent être écrits
sur les plateaux et puissent au besoin être récupérés rapidement. Un disque
dur doit donc être formaté physiquement et logiquement.
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Formatage physique |
Un
disque dur doit être formaté physiquement avant de l'être logiquement. Le
formatage d'un disque dur (que l'on appelle aussi formatage par niveaux) est
normalement effectué par le fabricant.
Le
formatage physique divise un disque dur en éléments physiques de base, c'est-à-dire
en pistes, secteurs et cylindres. Ces éléments définissent la manière dont
les données sont physiquement enregistrées et lues à partir du disque.
Les
pistes sont les sillons circulaires concentriques gravés sur chacun des côtés
du disque, comme ceux d'un microsillon ou d'un disque compact. Les pistes sont
identifiées par un numéro, le bord extérieur étant la piste zéro.
L'ensemble
des pistes qui se situe à la même distance du centre sur tous les côtés des
disques s'appelle " cylindre ". Les éléments matériel et logiciel
d'un ordinateur fonctionnent fréquemment au moyen de cylindres.
Les
pistes sont divisées en zones ou "secteurs " utilisés pour stocker
une quantité fixe de données. Les secteurs sont normalement formatés de manière
à contenir 512 octets de données (chaque octet est composé de 8 bits).
Une
fois qu'un disque dur a été physiquement formaté, les propriétés magnétiques
du revêtement d'oxyde de fer sur certaines parties d'un disque risquent de se détériorer
progressivement. De ce fait, il devient difficile pour les têtes de lecture/écriture
de tracer sur le disque un schéma de bits pouvant être lu ultérieurement.
Lorsque cela se produit, les secteurs dans lesquels les données ne tiennent pas
bien sont appelés " secteurs défectueux ", mais ceci devient de plus
en plus rare grâce aux disques actuels qui sont maintenant de meilleure qualité.
De plus, les ordinateurs de fabrication récente peuvent généralement
identifier un secteur défectueux, le marquer (de manière à ne pas l'utiliser)
et en choisir un autre.
La
figure ci-dessous indique le format physique d'un disque dur standard.
Figure 2
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Formatage logique |
Une
fois qu'un disque dur a été physiquement formaté, il faut effectuer un
formatage logique. Le formatage logique place un système de fichiers sur le
disque. Un système de fichiers permet à un système d'exploitation, tel que
DOS, OS/2, Windows 95 ou Windows NT d'utiliser l'espace disponible pour stocker
et récupérer des fichiers. Le formatage logique peut être fait au moyen des
utilitaires de formatage qui sont fournis avec les systèmes d'exploitation.
Avant
qu'un disque soit logiquement formaté, il peut être divisé en partitions. Un
système de fichiers (format logique) diffÈrent peut être appliqué à chaque
partition.
Les
partitions feront l'objet d'une description plus détaillée dans la rubrique
" Compréhension des partitions " (page 9), et les systèmes de
fichiers sont décrits en détail dans la section suivante.
Lorsqu'une
partition de disque a été logiquement formatée, on s'y réfère en tant que
volume. Au cours de l'opération de formatage, l'utilitaire vous demandera de
nommer la partition, c'est-à-dire de choisir un " nom de volume " qui
vous permettra d'identifier par la suite le volume (partition).
Tous
les systèmes de fichiers consistent en une structure nécessaire au stockage et
à la gestion de données. Ces structures comportent généralement un
enregistrement d'amorçage du système d'exploitation, des fichiers et des répertoires.
Un système de fichiers effectue trois fonctions principales : 1) le suivi de
l'espace alloué et libre, 2) la gestion des répertoires et noms de fichiers et
3) le suivi de l'emplacement dans lequel les différentes parties de chaque
fichier sont physiquement stockées sur le disque.
Il
existe actuellement un grand nombre de systèmes de fichiers. Différents systèmes
de fichiers peuvent être utilisés (reconnus) par des systèmes d'exploitation
distincts. Certains systèmes d'exploitation ne reconnaissent qu'un seul système
de fichiers, alors que d'autres peuvent en reconnaître plusieurs. Les systèmes
de fichiers les plus courants sont les suivants :
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File
Allocation Table (FAT) |
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File
Allocation Table 32 (FAT32) |
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New
Technology File System (NTFS) |
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High
Performance File System (HPFS) |
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FAT |
Le
système de fichiers FAT est celui est qui utilisé par DOS, Windows 3.x et
normalement par Windows 95. Il peut également être utilisé par Windows NT et
OS/2.
Le
système de fichiers FAT se caractérise par l'utilisation d'une table
d'allocation de fichiers (File Allocation Table, FAT) et de clusters qui représentent
la plus petite unité de stockage de données. Ils consistent en plusieurs
secteurs de disque. Le système FAT est utilisé pour enregistrer les clusters
qui sont utilisés, ceux qui ne le sont pas et à quel emplacement se trouvent
les fichiers. La table d'allocation de fichiers est au cœur de ce système de
fichiers et elle est dupliquée pour protéger ses données.
Le
système de fichiers FAT utilise aussi un répertoire racine qui peut contenir
un nombre maximal d'entrées de répertoire autorisées et qui doit se trouver
en un endroit spécifique sur le volume. Avec les systèmes d'exploitation qui
utilisent le système de fichiers FAT, le répertoire racine est représenté
par une barre oblique inverse (\) et c'est le répertoire qui est affiché en
premier lieu lors de l'amorçage du système d'exploitation.
Lorsque
vous créez un fichier ou un sous-répertoire, les informations relatives à ce
fichier ou sous-répertoire sont stockées dans le répertoire racine sous forme
d'entrée de répertoire.
Ainsi, une entrée de répertoire FAT contient des informations telles que le
nom et la taille du fichier, la date et l'heure à laquelle les dernières
modifications ont été apportées au fichier, le numéro du cluster de départ
(c'est-à-dire le cluster qui contient la première portion du fichier) et les
attributs du fichier (caché, système, etc.).
Le
système de fichiers FAT peut gérer un maximum de 65 525 clusters. Par conséquent,
la taille du cluster utilisé dépend de la quantité de l'espace volume
disponible, la taille maximale d'un volume FAT étant de 2 Gigaoctets. Quelle
que soit la taille du volume, la taille du cluster doit être suffisamment
grande pour que tout l'espace disponible puisse être inclus dans les 65 525
clusters. Plus l'espace disponible est grand, plus la taille des clusters doit
être grande.
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FAT32 |
FAT32
est le système de fichiers utilisé par les versions mises à jour de Windows
95 (version 4.00.950B ou plus récente). Au moment de la parution de ce manuel,
FAT 32 n'était disponible que pré-installé sur les ordinateurs de certains
fabricants. (Microsoft a l'intention de lancer une mise à jour de Windows 95
avec laquelle FAT32 sera disponible sur une base générale). DOS, Windows 3.1,
Windows NT et la version d'origine de Windows 95 ne reconnaissent pas les
volumes FAT32 et ne peuvent donc pas être amorcés à partir des fichiers d'un
volume FAT32. Il se peut que la situation évolue avec Windows NT.
FAT32
est une amélioration du système de fichiers FAT et il est basé sur des entrées
de tables d'allocation de fichiers de 32 bits plutôt que des 16 bits
actuellement utilisés par le système de fichiers FAT. Le système FAT32 est de
ce fait capable de gérer des volumes de beaucoup plus grande taille (jusqu'à 2
teraoctets).
Le
système de fichiers FAT32 utilise des clusters plus petits que le système FAT
(par exemple des clusters de 4Ko pour des volumes ayant jusqu'à 8Go), contient
des doubles des enregistrements d'amorçage et se caractérise par un répertoire
racine qui peut être de n'importe quelle taille et situé n'importe où dans le
volume.
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NTFS |
Le
système de fichiers nouvelle technologie NTFS, (New Technology File System)
n'est accessible qu'à partir du système d'exploitation Windows NT. NTFS n'est
pas recommandé avec des disques d'une capacité inférieure à 400 Mo car il
utilise une grande quantité d'espace pour les structures du système.
La
table de fichiers permanente, MFT (master file table) constitue la structure
centrale du système de fichiers NTFS, qui conserve des copies multiples de la
partie critique de la table de fichiers de manière à vous protéger d'une
perte éventuelle des données..Informations de base
Le
système NTFS utilise des clusters pour stocker des fichiers de données, mais
il n'y a pas de dépendance entre la taille de ces clusters et celle du volume.
Il est possible de spécifier un cluster d'une taille inférieure à 512 octets,
quelle que soit la taille du volume. L'utilisation de clusters de plus petite
taille réduit la quantité d'espace disque perdue ainsi que la quantité de
fragmentation de fichiers, c'est-à-dire lorsque les fichiers sont répartis sur
un grand nombre de clusters non contigus, ralentissant ainsi l'accès aux
fichiers. Le système de fichiers NTFS offre donc une bonne performance pour les
grandes unités. Le système de fichiers NTFS gère la réparation automatique
de secteurs défectueux qui sont détectés et signalés de manière à ce
qu'ils ne soient pas utilisés.
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HPFS |
Le
système de fichiers haute performance HPFS (High Performance File System) est
le système de choix pour OS/2 et il est également géré par des versions plus
anciennes de Windows NT. Contrairement au système de fichiers FAT, HPFS trie
les répertoires sur la base des noms de fichiers et utilise une structure plus
efficace pour organiser le répertoire. Ce qui se traduit le plus souvent par un
accès aux fichiers plus rapide qu'avec les volumes FAT. Le système de fichiers
HPFS rend, par ailleurs, l'utilisation de l'espace disque plus efficace que les
systèmes de fichiers FAT.
HPFS
attribue les données à des secteurs plutôt qu'à des clusters. Pour conserver
la trace des secteurs utilisés et de ceux qui ne le sont pas, HPFS organise un
volume en bande de 8 Mo, avec une allocation de bitmaps de 2 Ko entre les
bandes. Les bandes améliorent la performance car les têtes de lecture/écriture
n'ont pas à revenir à la piste zéro chaque fois que le système
d'exploitation a besoin d'accéder à des informations relatives à l'espace
volume.
Une
partition est une division physique de votre disque dur. Une fois qu'un disque a
été physiquement formaté, et lorsque le formatage logique a été effectué,
il peut être divisé en partitions distinctes.
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Pourquoi utiliser des partitions multiples ? |
De
nombreux disques sont formatés de manière à ne contenir qu'une seule grande
partition, ce qui ne fournit pas la sécurité optimale des données, et ne vous
permet pas d'organiser vos fichiers de manière à pouvoir les trouver
facilement, ni d'utiliser votre espace disque le plus efficacement possible.
Si
vous souhaitez installer plusieurs systèmes d'exploitation sur un disque ou
utiliser l'espace disque le plus efficacement possible, ou encore sécuriser au
maximum vos fichiers ou séparer physiquement des données afin de faciliter la
recherche de fichiers et la sauvegarde de données, il faut que vous compreniez
comment utiliser des partitions multiples de différents types.
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Types de partition |
Il
existe deux types de partitions principaux : les partitions principales et étendues.
Les partitions étendues peuvent être elles-mêmes divisées en partitions
logiques.
Il
peut y avoir jusqu'à quatre partitions principales sur un disque dur, l'une de
celles-ci pouvant être une partition étendue. Vous pouvez donc ainsi avoir
quatre partitions principales ou trois partitions principales et une partition
étendue.
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Partitions principales |
Une
partition principale peut contenir n'importe quel système d'exploitation ainsi
que des fichiers de données, tels que des applications et des fichiers
utilisateur. Une partition principale est formatée logiquement pour utiliser un
système de fichiers compatible avec le système d'exploitation sur lequel il
est installé.
Si
vous créez des partitions principales multiples, seule une partition peut être
active à la fois. Lorsqu'une partition principale est active, les données des
autres partitions principales ne sont pas accessibles, c'est-à-dire que l'on ne
peut accéder aux données d'une partition principale (à toutes fins pratiques)
que par le biais du système d'exploitation installé dans cette
partition..Informations de base
S'il
vous faut installer plus d'un seul système d'exploitation sur votre disque dur,
vous devrez probablement créer des partitions principales multiples car la
plupart des systèmes d'exploitation ne peuvent être amorcés qu'à partir
d'une partition principale.
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Partitions étendues |
Les
partitions étendues ont été inventées pour fournir un moyen de contourner la
limite arbitraire de quatre partitions. Une partition étendue est
essentiellement un " conteneur " dans lequel vous pouvez continuer à
diviser physiquement votre espace disque en créant un nombre illimité de
partitions logiques.
Une
partition étendue ne contient pas directement de données. Vous devez créer
des partitions logiques à l'intérieur d'une partition étendue. Ce sont les
partitions logiques qui contiendront les données. Les partitions logiques
doivent être logiquement formatées et chacune d'elle peut posséder un système
de fichiers différent. Lorsque le formatage logique a été effectué, chaque
partition logique constitue un volume disque distinct.
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Partitions logiques |
Les
partitions logiques ne peuvent exister qu'à l'intérieur d'une partition étendue
et sont destinées à ne contenir que des fichiers de données et des systèmes
d'exploitation qui peuvent être amorcés à partir d'une partition logique
(comme OS/2, par exemple). Les systèmes d'exploitation, tels qu'OS/2, qui
peuvent être amorcés à partir d'une partition logique, sont normalement
installés dans une partition logique, ce qui permet de conserver les partitions
principales pour d'autres utilisations.
La
figure ci-dessous illustre un disque dur qui contient quatre partitions, trois
partitions principales et une partition étendue. La partition étendue a été
divisée en deux partitions logiques. Chaque partition principale a été formatée
pour utiliser différents systèmes de fichiers (FAT, NTFS et HPFS). Les
partitions logiques ont toutes deux été formatées pour utiliser le système
de fichiers FAT.
Bien
que la figure ci-dessous indique toutes les partitions sur un seul côté du
plateau, en utilisation réelle les partitions seraient probablement réparties
des deux côtés de plusieurs plateaux.
Figure 3
Compréhension des lettres d'unité
Lorsque
vous amorcez votre ordinateur, le système d'exploitation amorcé affecte des
lettres d'unité (C:, D:, etc.) aux partitions principales et logiques de chaque
disque dur. Pour faire référence aux fichiers contenus dans la partition,
vous, ainsi que le système et les applications, utilisez les lettres d'unité
affectées par le système d'exploitation.
Le
système d'exploitation change l'affection des lettres d'unité lorsque vous
ajoutez ou supprimez un second disque dur, ou lorsque vous ajoutez, supprimez ou
copiez une partition sur n'importe quel disque. L'affectation des lettres d'unité
peut également changer en fonction du système d'exploitation que vous amorcez,
ou encore si vous reformatez une partition au moyen d'un autre système de
fichiers. Si les lettres d'unité changent, la configuration de votre système
peut, en certaines parties, ne plus être valide, comme par exemple, les
commandes de démarrage d'une application qui sont basées sur une lettre d'unité.
Pour
éviter des modifications de configuration et pour résoudre les problèmes liés
à la configuration, il faut comprendre plusieurs éléments, à savoir, comment
le système d'exploitation affecte des lettres d'unité, les divers types de
problèmes qu'entraînent un changement de lettre d'unité, ce que vous pouvez
faire lors du partitionnement pour éviter des changements de lettre d'unité,
et en dernier lieu, comment résoudre les problèmes de configuration découlant
de changements inévitables.
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Comment le système d'exploitation affecte des lettres
d'unités |
Il
est important de comprendre l'ordre dans lequel un système d'exploitation
affecte des lettres d'unité.
Des
lettres d'unité sont d'abord affectées aux partitions principales dans l'ordre
dans lequel elles apparaissent sur les disques durs. La lettre d'unité C: est
affectée à la partition principale active sur le premier disque dur, la lettre
D: est ensuite affectée à la première partition principale reconnue sur le
disque dur suivant et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'une lettre ait été affectée
à la première partition principale reconnue sur tous les disques durs.
Des
lettres d'unité sont ensuite affectées à toutes les partitions logiques dont
le système d'exploitation reconnaît le système de fichiers, en commençant
par celles qui se trouvent sur le premier disque dur et en procédant dans
l'ordre.
Une
lettre d'unité est enfin affectée aux lecteurs de CD-ROM et à tout autre type
de
Examinons
quelques exemples qui illustrent comment les lettres d'unité sont affectées.
Considérons
tout d'abord un ordinateur avec un disque dur sur lequel DOS est installé. La
figure ci-dessous illustre le partitionnement du disque.
Figure 4
Le
disque est partitionné en une partition principale et une partition étendue
qui elle-même contient deux partitions logiques. La partition principale est
formatée avec le système de fichiers FAT dans lequel DOS a été installé. La
première partition logique est formatée avec le système de fichiers FAT que
DOS reconnaît, mais la deuxième partition logique est formatée avec le système
de fichier HPFS que DOS ne reconnaît pas.
Sur
ce disque, DOS affecte la lettre d'unité C: à la partition principale et la
lettre d'unité D: à la première partition logique, mais n'affecte pas de
lettre d'unité à la deuxième partition logique car il ne reconnaît pas le
système de fichiers de cette unité (HPFS).
Considérons
maintenant un ordinateur identique à celui du premier exemple, à la différence
près qu'un second disque dur a été installé. Cette configuration est illustrée
dans la figure ci-dessous.
Figure 5
Le
premier disque est partitionné exactement de la même manière que celui qui
est illustré ci-dessus dans la figure A.5, avec le même système de fichiers
dans les partitions, et DOS est installé dans l'unique partition principale.
Le
second disque contient une partition principale et une partition étendue qui,
elle, contient trois partitions logiques. Aucun système d'exploitation n'est
installé dans la partition principale (FAT) du second disque dur. La première
partition logique est une partition HPFS dans laquelle OS/2 est installé. Les
deux partitions logiques restantes sont des partitions FAT.
La
Figure ci-dessus illustre comment les lettres d'unité seront affectées si le
système est amorcé avec DOS à partir de la première unité de disque dur.
Tout
d'abord, DOS affectera la lettre d'unité C: à la partition principale du
premier disque dur (FAT), puis la lettre d'unité D: à la première partition
principale reconnue sur le second disque dur (FAT). Ensuite, DOS affectera des
lettres d'unité à toutes les partitions logiques contenant un système de
fichiers qu'il reconnaîtra. Il affectera la lettre d'unité E: à la première
partition logique du premier disque (FAT), mais sautera la seconde partition
logique du premier disque car il ne reconnaîtra pas le système de fichiers de
cette unité (HPFS). Sur le second disque, il sautera la première partition
logique (HPFS), affectera la lettre d'unité F: à la seconde partition logique
(FAT) et affectera la lettre d'unité G: à la troisième partition logique
(FAT).
Il
est important de noter dans ce deuxième exemple que la lettre d'unité affectée
à la première partition logique du premier disque dur est différente de celle
qui lui était affectée dans le premier exemple, bien que l'ordinateur ait été
amorcé avec le même système d'exploitation et que le partitionnement sur le
premier disque soit inchangé. La lettre d'unité a changé parce qu'une seconde
unité a été installée sur l'ordinateur et le système d'exploitation a
affecté une lettre d'unité (D:) à la première partition principale reconnue
sur cette seconde unité avant d'en affecter une à la première partition
logique sur la première unité.
Examinons
maintenant notre troisième et dernier exemple et regardons comment les lettres
d'unité seraient affectées sur le même ordinateur avec exactement les mêmes
disques durs et le même partitionnement, si l'ordinateur était amorcé avec
OS/2 (à partir de la première partition logique sur le second disque) plutôt
qu'avec DOS. Les lettres d'unité seraient affectées comme indiqué dans la
figure ci-dessous.
Figure 6
Tout
d'abord OS/2 affecterait la lettre d'unité C: à la partition principale sur le
premier disque dur (OS/2 reconnaît le système de fichiers FAT), puis la lettre
d'unité D: à la première partition principale reconnue sur le second disque
dur (encore une fois FAT), et enfin OS/2 affecterait des lettres d'unité à
toutes les partition logiques, car elles contiennent toutes un système de
fichiers qu'il reconnaît (soit FAT, soit HPFS). Il affecterait la lettre d'unité
E: à la première partition logique, F: à la seconde partition logique. Sur le
second disque, il affecterait la lettre d'unité G: à la première partition
logique, H: à la deuxième partition logique et I: à la dernière partition
logique.
Il
est important de noter dans ce troisième exemple que les lettres d'unité
affectées à toutes les partitions logiques reconnues sont différentes de
celles qui avaient été affectées dans le deuxième exemple, bien que le
nombre de disques durs et le partitionnement soient exactement les mêmes. La
seule différence est que l'ordinateur a été amorcé avec OS/2 qui reconnaît
le système de fichiers dans toutes les partitions et affecte ainsi une lettre
à chaque unité.
Un
changement de lettre d'unité peut se produire pour des raisons autres que
celles décrites dans ces exemples, y compris l'ajout ou la suppression d'une
partition, ou le reformatage d'une partition avec un système de fichiers différent.
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Problèmes liés à des changements de lettre d'unité |
Un
changement de lettre affectée à une unité peut invalider des parties de la
configuration de votre système.
Supposons
par exemple que vous ayez un ordinateur dont le partitionnement du disque dur
s'apparente à l'exemple précédent, et dont l'affectation de lettres d'unité
effectuée par DOS corresponde à l'illustration de la figure 4
Supposons
aussi que vous installiez toutes vos applications dans la première partition
logique (D:) et que vous utilisiez cette lettre d'unité pour définir une icône
pour lancer chacune de ces applications à partir d'une interface graphique
utilisateur (GUI). Chaque fois que vous cliqueriez deux fois sur une icône pour
lancer une application, l'interface graphique utilisateur chercherait
l'application dans l'unité D: et l'exécuterait à partir de ce lecteur.
Supposons
maintenant que vous ajoutiez un second disque dur à votre système et que vous
le partitionniez comme décrit dans le deuxième exemple et comme illustré dans
la figure 5 de la section précédente. La lettre d'unité de la partition
contenant vos applications changerait (de D: à E:) ce qui signifie que lorsque
vous cliqueriez sur l'icône de l'interface graphique utilisateur pour lancer
une application, l'interface graphique irait dans l'unité D: pour chercher et
exécuter l'application, mais celle-ci serait introuvable puisqu'en fait elle se
trouverait dans l'unité E:.
Le
fait de changer la lettre d'unité de n'importe quelle partition affecte la
configuration de tout système basé sur la lettre d'unité d'origine de la
partition. Par exemple, les commandes basées sur une lettre d'unité que vous
entrez dans vos fichiers AUTOEXEC.BAT, CONFIG.SYS, WIN.INI, SYSTEM.INI, ou
autres systèmes de fichiers pourraient être invalidées.
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Changements produits par l'ajout de partitions principales,
et comment les éviter |
Pour
empêcher que des changements d'affectation de lettre se produisent en raison de
l'ajout d'une partition principale, n'ajoutez si possible des partitions
principales qu'aux disques durs qui contiennent déjà une partition principale.
Cette disposition empêchera que des changements se produisent dans les
affections de lettre à des partitions logiques.
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Changements produits par l'ajout de partitions logiques, et
comment les éviter |
Chaque
fois que vous ajoutez une nouvelle partition logique à tout disque dur,
ajoutez-la si possible en tant que dernière partition logique sur le disque. De
cette manière, les affectations de lettre d'unité pour toutes les partitions
existantes sur ce disque (y compris les partitions logiques) resteront inchangées
(à condition de toujours amorcer avec un système d'exploitation qui reconnaît
les mêmes partitions principales et logiques).
Remarque
:
Si vous disposez d'espace libre entre les partitions existantes (principales ou
logiques), déplacez toutes les partitions existantes vers la gauche jusqu'à ce
que tout l'espace libre soit déplacé vers la fin (c'est-à-dire la droite) du
disque. Créez ensuite la nouvelle partition logique dans l'espace libre à la
fin.
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Changements produits par l'amorçage d'un système
d'exploitation différent et comment les empêcher |
Pour
empêcher un grand nombre de changements d'affectation de lettre d'unité causés
par l'amorçage de différents systèmes d'exploitation, placez les partitions
formatées contenant les systèmes de fichiers qui ne sont reconnus que par
certains systèmes d'exploitation après les partitions contenant un système de
fichier reconnu par tous les systèmes.
Supposons,
par exemple, que vous utilisiez à la fois DOS et Windows NT et que, en conséquences,
certaines de vos partitions soient formatées en tant que partitions FAT, alors
que d'autres correspondent au système NTFS. Comme Windows NT reconnaît les
partitions FAT et NTFS, si vous placez toutes les partitions NTFS après une
partition FAT, les lettres affectées à vos partitions FAT resteront inchangées,
que vous utilisiez DOS ou Windows NT.
Remarque
:
Il est recommandé de placer les partitions FAT32, NTFS et HPFS après toutes
les partitions FAT.
Source : PowerQuest - http://www.powerquest.com
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Auteur
: Didier FOURT
E-mail : webmaster@infoprat.net
Site Web : http://www.infoprat.net
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